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Que faire en cas de burnout maternel ? (2/3)

Qui peut être touché par le burnout maternel ?
C’est un phénomène qui peut toucher aussi bien les mères qui ont une activité professionnelle à l’extérieur que celles qui travaillent à la maison : en congé parental ou sous le statut si mal reconnu de mère au foyer, quelle que soit leur condition sociale. Le burnout peut se déclencher peu de temps après la naissance du bébé ou des années plus tard, que ce soit le premier enfant ou que la maman ait déjà eu plusieurs enfants sans rencontrer ce type de problématique.
Burnout parental
L’épuisement parental touche aussi les papas solos, ainsi que par ricochet, les conjoints des mères épuisées. Les enfants ressentent le mal-être de leurs parents et tentent d’alerter en manifestant des comportements désagréables, ce qui ne fait qu’augmenter le stress familial. Toute la famille est impactée par le burnout parental.
 
Burnout maternel : les facteurs déclencheurs
Il n’y a pas de profil type, cependant il existe des facteurs de risque au burnout maternel :
Isolement et précarité : Les mamans solos qui sont seules à tout assumer, sont plus susceptibles de développer les symptômes d’un burnout, surtout lorsque des soucis financiers viennent rajouter au stress quotidien.
Nombre d’enfants : Plus les responsabilités sont grandes, plus les risques d’être épuisé augmentent. Toutes les études réalisées sur le sujet, montrent que les naissances rapprochées, l’arrivée de jumeaux ou d’un enfant atteint d’un handicap, peuvent accroître le risque d’épuisement maternel.
Problèmes familiaux : Une période d’instabilité budgétaire ou affective au sein du couple peut engendrer des sentiments d’incompréhension et de solitude propices au burnout.
 
Quelles sont les causes du burnout maternel ?
Les causes du burnout maternel sont multiples et s’enchevêtrent, mais les plus souvent répertoriées sont :
 
  • L’isolement et le manque de soutien social,
  • Le manque de reconnaissance, notamment de la part du conjoint,
  • Le manque de soutien émotionnel et de partage des tâches parentales et ménagères
  • L’idéalisation du rôle de mère entraînant un syndrome de la mère parfaite qui s’accompagne de la peur d’être une mère indigne.
  • Un ou plusieurs chocs émotionnels non traités
     
  • « Être mère est un bonheur immense, mais c'est aussi une situation " à risque " qui expose les femmes à une intense fatigue physique et émotionnelle : haut niveau de responsabilité 24 heures sur 24 et 365 jours par an, multitude de stress, partage des tâches pas toujours équitable, absence de reconnaissance, etc. Tous les facteurs sont réunis pour engendrer un état de burn-out, similaire à celui qu'on rencontre dans les milieux professionnels » écrit Violaine Guéritault en 4ème de couverture de son ouvrage La Fatigue émotionnelle et physique des mères – Le Burn-out maternel.

    Que faire en cas de suspicion de burnout maternel ?

    En parler
    Les stéréotypes culturels liés au rôle maternel, tendent à enfermer les mères en souffrance dans le silence. En parler avec d’autres mères, permet de découvrir qu’elles ne sont pas seules à vivre ces moments de stress prolongé, de fatigue intense, de découragement, ce qui libère de la peur d’être une mauvaise mère. Des mamans osent témoigner sur Internet via des blogs ou des forums, ce qui aide à mettre des mots sur les maux, afin de franchir le pas pour oser en parler, alerter son entourage, son médecin ou le pédiatrepour trouver des solutions.

    Aller chercher de l’aide
    Lorsque les signes de l’épuisement maternel apparaissent, il est urgent d’accepter d’être aidée. Les premières personnes à solliciter sont le conjoint, la famille, les ami-e-s. Souvent les proches sont ravis de pouvoir aider, mais ne savent pas comment se rendre utiles. Il peut aussi arriver de se heurter à une incompréhension, une tendance à minimiser de la part des proches. Dans ce cas ne pas hésiter à en parler au médecin traitant, qui peut inciter l’entourage à ouvrir les yeux.  

    Rompre l’isolement
    Sortir de l’isolement, être écoutée sans craindre d’être jugée, se sentir comprise de façon bienveillante, peut faire toute la différence. Le soutien psychologique d’un thérapeute bienveillant est essentiel.
    Des lieux d’échange conviviaux pour prendre un verre avec votre tribu existent : café poussettes, café biberons, café landau…
    Sortir régulièrement du face à face avec les enfants
    Il est primordial d’envisager une réorganisation afin de libérer du temps pour s’occuper de soi sans culpabiliser. Sacrifier ses besoins essentiels sur l’autel de la maternité ne fait ni son bonheur ni celui des autres, et peut engendrer des déséquilibres créateurs d’une souffrance qui rejaillit sur l’ensemble de la famille.  Tout gérer seule en permanence, sans un moment de détente, sans congé est usant. Avant que la déprime ne s’installe, passer régulièrement le relais : au conjoint, à la famille, à des professionnels, est une décision salvatrice. 

    Casser le mythe de la maman parfaite 
    Wonder-Woman est un personnage de fiction. La mère idéale, celle que de nombreuses mères aimeraient devenir, celle qui ressemble à la mère qu’elles auraient souhaité avoir, n’existe pas. La mère idéale est un fantasme que l’on a intégré en soi ! En prendre conscience permet d’arrêter de s’épuiser à courir après une illusion : la perfection. Accepter de ne pas pouvoir toujours tout maîtriser, renoncer à essayer de faire vivre une image considérée comme parfaite, est primordial pour arrêter de s’épuiser.
     
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